Les expositions itinérantes :
guide à l'usage des gestionnaires de tournée

Les guides électroniques de la SMQ

 

4.3 Les assurances

La question des assurances se pose à la fois pour l’institution qui produit une exposition itinérante et pour celle qui la reçoit. En fait, le plan d’assurances ainsi que le contrat de location de l’exposition doivent préciser la responsabilité de chacun à cet égard.

La plupart du temps, l’institution qui produit une exposition itinérante la protège en tout temps par une assurance de type « tous risques », communément appelée « clou à clou ».

Il est possible d’utiliser la police principale du musée pour assurer une exposition itinérante, mais il faut faire attention à certains éléments. La valeur de l’exposition itinérante ne doit pas dépasser le montant global pour lequel les collections d’une institution sont assurées. Il faut alors inclure dans la police une clause s’appliquant aux expositions itinérantes. Comme cela fait augmenter le coût de la police principale, la plupart des institutions choisissent d’avoir un plan à part pour l’assurance de l’exposition.

Il faut aussi exiger des institutions hôtes une assurance responsabilité couvrant les pertes occasionnées par le feu, le vol, le vandalisme et la détérioration. Si l’institution qui reçoit l’exposition possède une assurance tous risques de valeur suffisante, cette précaution n’est pas nécessaire.

Dans tous les cas, une conversation avec votre assureur est à conseiller. Ce dernier vous demandera de lui indiquer la valeur de l’exposition, ou la valeur des objets et des œuvres, et de lui fournir une liste complète des valeurs assurables.

On peut – et on doit – assurer les œuvres, les objets, mais aussi le mobilier, les interactifs et tous les éléments nécessaires à la présentation de l’exposition. Dans ce dernier cas, on peut déclarer comme valeur la valeur de remplacement, laquelle est souvent moindre que la valeur de développement.

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